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Un Orchestre à Soi

Les compositrices effacées de l’histoire de la musique

Une installation multimédia
Avec une installation sonore et une (web)série audiovisuelle documentaire 

de l’artiste sonore Léa Chevrier et la réalisatrice Laureline Amanieux.

Sur une idée originale de Léa Chevrier.
Codéveloppée par NARRATIVE 

Produit par Laureline Amanieux et Cécile Cros

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UN TRAVAIL ARTISTIQUE ET DOCUMENTAIRE   ENGAGÉ VALORISANT LA CRÉATION FÉMININE

Bach, Mozart, Beethoven… nous pouvons toutes et tous citer des compositeurs de musique classique. Mais combien de noms de compositrices connaissons nous ? N’y a-t-il pas eu de génies musicaux au féminin ? Comment se sentir légitime aujourd’hui, en tant que femme, lorsque seuls les noms d’hommes nous sont parvenus ? Comment exister en tant que compositrice lorsque l’histoire de la musique ment par omission sur la création féminine ?

Un Orchestre à Soi est une installation multimédia (sonore et audiovisuelle documentaire) qui interroge l’invisibilisation des compositrices en proposant aux visiteurs de se réapproprier une autre histoire de la musique et de participer à une oeuvre musicale collaborative qui donne à réentendre ces oeuvres de femmes. L’installation nous fait découvrir des compositrices européennes majeures mais oubliées, du Moyen-Âge au XXe siècle.

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DANS DES LIEUX D'ACCUEIL

Une installation multimédia 

avec une installation sonore collaborative et une série documentaire audiovisuelle

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SUR LE WEB

Une série audiovisuelle documentaire en 8 épisodes de 5mn environ

Diffusée également sur le web

L’INSTALLATION DANS DES LIEUX D'ACCUEIL

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L'EXPÉRIENCE

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Des pupitres en bois, traces d’un orchestre fantôme, nous accueillent silencieusement. Ils nous montrent des partitions, des lettres d'époque adressées à des compositrices et des textes actuels de sociologues et musicologues qui traitent de la question de l’invisibilisation des compositrices. Ces éléments sont imprimés directement dans le bois des pupitres.

 

Petit à petit, des voix commencent à jaillir des pupitres : des sons de respiration, des syllabes, des bribes de mélodies. Ces chants se font sans cesse interrompre par des sons de papier qu’on déchire, puis par des sons de flammes, les réduisant à nouveau au silence.

 

Après cette phase de destruction, les voix commencent à renaître de leurs cendres. Des bribes musicales se font peu à peu entendre de manière spatialisée jusqu’à leur déploiement complet : ce sont les musiques des compositrices qui nous reviennent progressivement. 

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Puis, les visiteurs sont invités à visionner sur des écrans les 8 épisodes courts de la série audiovisuelle documentaire ; un QR code est proposé également pour la visionner plus tard sur les plateformes web diffusant la série. A ce jour, Art Explora Académy et KUB se sont engagés à la diffuser avec des pages enrichies renvoyant à l'installation multimédia et ses aspects sonores.

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​Durée : 1 heure pour l’installation, comprenant l'œuvre sonore de Léa Chevrier (qui dure environ 15-20min) et pour regarder les portraits documentaires réalisés par Laureline Amanieux (8x5min = 40min). On peut prévoir six sessions par jour. Chaque session peut accueillir une vingtaine de personnes.

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LA CRÉATION SONORE COLLECTIVE ET COLLABORATIVE

 

Afin de créer cette bande sonore spatialisée, des artistes professionnels (notamment des ensembles Accentus et des Arts florissants), des amateurs, des élèves de Conservatoires et des enseignants sont invités à venir chanter des partitions de musique vocale écrites par des femmes, en particulier dans les différents lieux qui accueillent l’installation. L’idée est de mélanger des voix lyriques (soprano, ténor…) avec des voix contemporaines, afin que chacun et chacune puisse chantonner un air après sa visite. Plusieurs dizaines de morceaux d’une diversité de compositrices, d’époques, de nationalités et de langues différentes… sont ainsi enregistrés et mixés ensemble. Elles appartiennent au répertoire de musique savante occidentale du Moyen-âge au XXe siècle, de Béatrice de Die à Nadia ou Lili Boulanger en passant par Elisabeth Jacquet de la Guerre, Mel Bonis, Sophie Gail, Pauline Viardot, Amy Beach...

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Ces enregistrements sont ensuite découpés, décomposés puis recomposés à l’intérieur d'une œuvre électroacoustique qui mêle à ces voix du design sonore. Un logiciel (Reaper) permet de générer cette création sonore à partir des musiques et des voix ainsi récoltées. Bien que toujours identique sur le fond, l’installation se décline ainsi différemment dans chaque lieu d’accueil en fonction des musiques et des voix enregistrées sur place. L'œuvre prend ainsi toute sa force dans sa dimension collective et collaborative.

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Mais ce n'est pas tout : à la fin de l'Installation, les visiteurs sont aussi invités à apprendre, dans une cabine de chants à part, un court extrait de chant de compositrice et à l'enregistrer pour qu'il soit inséré dans l'oeuvre musicale entendue dans l'installation, car celle-ci se veut collaborative et évolutive, intégrant des voix de professionnels et d'amateurs, lyriques et modernes. En parallèle de l'installation, des ateliers pour apprendre et enregistrer ces chants sont organisés pour les scolaires et tous publics.  

 

Chacun, chacune, prend ainsi part au processus de re-visibilisation de ces compositrices de multiples façons : par l’écoute, la participation au chant, le partage des vidéos documentaires.... Une façon de constituer, ensemble, un “orchestre à soi”, en référence à Une chambre à soi, de Virginia Woolf. Et même peut-être donner à certains et certaines l’occasion de s’intéresser à la musique classique ? 

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Un teaser sonore est disponible ici ou en écoute en bas de cette page. 

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LA (WEB)SÉRIE AUDIOVISUELLE

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8 FILMS COURTS : DES PORTRAITS POP DE CES COMPOSITRICES ET UN QUESTIONNEMENT SUR LEUR EFFACEMENT

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Cette série de films documentaires courts (8 épisodes d'environ 5mn) raconte des temps forts de la vie et l’oeuvre de : Hildegard Von Bingen (Moyen-Âge), Francesca Caccini - (XVIe siècle), Elisabeth Jacquet de la Guerre - (XVIIe siècle), Marianna Von Martinez - (XVIIIe siècle), Sophie Gail - (XVIIIe siècle), Louise Farrenc - (XIXe siècle), Alma Mahler - (début du XXe siècle) et enfin Ethel Smyth - (début du XXe siècle).

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Ce sont ainsi 8 compositrices “oubliées” de l’Histoire ayant vécu en Allemagne, en Italie, en France, en Autriche et en Angleterre. Pour autant, ces films ne forment pas des portraits séparés car tous questionnent les mécanismes qui ont mené à l'effacement de ces femmes selon les époques, jusqu'à leur redécouverte. 

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Tournés dans des lieux prestigieux qui ont marqué l’histoire de la musique (nous sommes par exemple accueillis par le Centre de Musique Baroque à Versailles ou l'Opéra comique) et dans des lieux plus contemporains, et intégrant des collages d’archives avec un lettrage coloré, de l'animation 2D, et une esthétique pop, ces portraits audiovisuels interrogent des historiens, musicologues, et des artistes, qui mettent en exergue les innovations musicales et les œuvres héritées de ces femmes, tout en décortiquant les raisons de leur invisibilisation.

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Citons parmi nos intervenants, à ce jour, l'historienne Catherine Cessac, autrice d'une biographie d'Elisabeth Jacquet de la Guerre, Guillaume Kosmicki, auteur de Compositrices : l’histoire oubliée de la musique ou l'artiste Maria Cristina Réchard, membre de l'ensemble Accentus, autrice d'un spectacle musical autour de Sophie Gail. Nous rencontrons aussi l'historienne engagée Florence Launay, et une série d'autres spécialistes que nous contactons actuellement. 

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Cette série audiovisuelle réinscrit ces compositrices dans leurs audaces et leur modernité. Elle sera dynamique, rythmée, pédagogique et accessible à toutes et tous. 

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Musicale, collaborative, et documentaire, cette installation qui intègre une série documentaire, utilise la force du son spatialisé, des images réelles et animées : l’idéal pour redonner à ces femmes toute leur dimension, celle de modèle inspirant et de grand talent musical.

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PARTENAIRES ET DIFFUSEURS

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Nous avons la chance de compter d’ores et déjà sur différents partenaires en région Bretagne et en Ile-de-France : le Logelloù (centre de création artistique dans les côtes d’Armor qui a accueilli Léa Chevrier en résidence), le Conservatoire de musique de Rennes (qui a aussi accueilli Léa Chevrier en résidence), et le Conservatoire de musique Nadia et Lili Boulanger à Paris pour collaborer avec les étudiants et enseignants.

 

Parmi les lieux d'accueils prévus à ce jour de l'Installation en 2024, nos partenaires sont l'Opéra comique et les Archives Nationales à Paris, l'Opéra de Rennes et l'association Le Bon Accueil en Bretagne. 

 

Quant à la série de films, celle-ci sera intégrée dans l'installation, mais aussi diffusée sous la forme d'une websérie sur une plateforme audiovisuelle. A ce jour, la plateforme KUB s'engage comme premier diffuseur à nos côtés, sur son site et ses réseaux

sociaux, mais aussi la plateforme ART ACADEMY EXPLORA.

 

CNC Talents a soutenu le projet de la websérie par une aide à la réécriture. La Région Normandie et Paris Transmédia de la ville de Paris ont soutenu le projet global de l'Installation multimédia en développement. La DRAC en région Bretagne et la bourse d'aide à la création de la ville de Rennes ont soutenu le développement de la partie sonore de l'Installation.  

 

Nous avons reçu le soutien par ailleurs d'Agnès Saal, Haute fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations, du Ministère de la Culture. 
 

Contactez-nous (laurelineamanieux@hotmail.fr) si vous souhaitez participer à ce projet ou devenir partenaire !

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